Dès que j’ai compris que je serai hypnotiseur, ma première pensée a été à l’attention des adolescents : Comment leur être utile ?
Je me suis remémorée à quelle point, adolescente, j’aurais eu besoin d’aide, besoin de trouver en moi les réponses et les ressources pour surmonter les événements de ma vie, sans jugement de valeur, ni croyances ou conseils si maladroitement avisés de la part de certains.
Je me sentais si différente parfois et tellement mal comprise…..
La première action que j’ai entreprise, pour répondre à cette inspiration devenue si évidente, fut ma collaboration au sein du Refuge à Paris. En effet, cette association s’occupe d’accueillir et de venir en aide aux adolescents, victimes de jugement de valeur (comme l’homophobie) et qui sont rejetés par leurs familles. Je me suis dit que c’était le seul moyen de travailler immédiatement avec des adolescents à travers la défense d’une cause qui me tient à cœur.
Me voici donc depuis fin 2013, au sein de cette association, en plus de mon cabinet, à travailler avec cette tranche d’âge (13 à 21 ans). Et c’est un véritable plaisir et un enchantement. D’abord parce que l’hypnose est ma passion et puis parce que les jeunes sont tellement plus ouverts, plus confiants, plus souples, si disposés au changement….bien évidemment, certains adultes ont gardé ces aptitudes. (Surtout ceux qui lisent actuellement cette page 🙂 ).
Une séance ne ressemble jamais à une autre. L’idée est de définir ce que tu veux changer, améliorer ou transformer. C’est un peu comme si ton GSM était « has been » et que tu savais lequel tu veux à la place. Une fois que tu sais précisément ce que tu veux, alors c’est simple, il suffit de faire confiance à cette partie de toi, l’inconscient, qui gère déjà tellement de chose (rythme cardiaque, respiration, circulation sanguine…) et de la connecter à cette autre partie de toi, le conscient.
Comme-ci tu intervenais dans un programme interactif pour définir la suite de l’histoire. Ou encore à l’image de ce pilote d’avion qui débranche le pilote automatique pour reprendre le manche et le contrôle de l’appareil. Ou bien encore le cavalier qui après avoir lâché les rênes pour donner du mou et de la liberté, décide de les reprendre pour guider et décider de la nouvelle trajectoire du cheval.
Tu vois c’est si simple ! Et je me demande de quoi tu aurais besoin pour avoir envie de tenter l’expérience …